Souhaitant couper court aux supputations en rapport avec la fin de la 13e législature, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, qui regagnait l’hémicycle avec ses collègues députés, ce 3 octobre, a apporté des éclaircissements à ce sujet. Ce, d’autant plus que certains se demandent si la session ouverte ce jour constitue la dernière du mandat.
Que non ! a fait savoir le président de cette chambre du parlement. Il explique en effet qu’en vertu des dispositions de l’article 35 de la Constitution, leur mission, pour le compte de cette 13e législature est «censée certainement s’achever au mois de janvier 2024», «sauf erreur de lecture de notre part», a-t-il dit.
L’année 2023 devrait enregistrer «des échéances électorales capitales» au Gabon, parmi lesquelles l’élection présidentielle. M. Boukoubi indique donc que, plus que par le passé, à travers leur rôle de Représentants de la nation, les députés se doivent d’agir en ambassadeur de la paix, en vue de contribuer à l’aboutissement de lendemains post électoraux apaisés, grâce à leur proximité avec les électeurs. «Nous avons intérêt à œuvrer de plus en plus à la consolidation de l’unité nationale, en synergie avec tous les responsables à tous les niveaux, des institutionnels à la notabilité locale et aux chefs de famille», a-t-il dit.
La 13e législature est entrée dans une nouvelle phase lors de la dernière session, aux termes des dispositions du nouvel article 41 de la Constitution du 26 mars 1991, révisée en décembre 2020. Il stipule que le Parlement se réunira désormais de plein droit au cours d’une session unique par an, débutant le premier jour ouvrable d’octobre et prenant fin, au plus tard, le dernier jour ouvrable de juin de l’année suivante.